I) LES ORIGINES DU MOUVEMENT
1) Les précurseurs et les débuts aux Etats-Unis
Les
précurseurs dans les années 1950, avant la naissance du
mouvement sont les beatniks dont
les figures symboliques William Burroughs, Allen Ginsberg et
Jack Kerouac furent des références pour le mouvement hippie. Ces
écrivains de la Beat
Generation (mouvement
littéraire et artistique ) exprimaient
une rupture avec la société de consommation (société de masse).
Ils menaient une vie libérée, faite de déplacements
constants : Sur
la route (On
the Road,
1957) fut un livre emblématique de cette quête et le restera pour
les hippies. Allen Ginsberg lui, inspira entre autres Bob Dylan
Gary Snyder, au travers de ses écrits et de son expérience
personnelle, il contribua grandement à la promotion de la
philosophie orientale et bouddhiste qui n'étaient pas encore
populaires à cette époque et qui deviendra la base de la
philosophie Hippie.
L'opposition
à la guerre du Vietnam, qui a eu lieu entre 1954 et 1975, a été
l'élément déclencheur du mouvement. Il a tout d'abord été
influencé par des mouvements qui l'ont précédé comme
les Beatniks ou les Bohemians.
Cette
génération, issue pour un grand nombre de la
jeunesse nombreuse du baby boom née juste après la Seconde Guerre
mondiale, rejetait aussi l'« American way of life» (Le
mode de vie Américain) et son conformisme ainsi
que l'obéissance et la soumission au pouvoir. Elle
cherchait à fuir la société de consommation en mettant en avant
des valeurs écologistes et égalitaires inspirées des philosophies
orientales.
II) LES CARACTÉRISTIQUES
DU MOUVEMENT HIPPIE
A) Les valeurs et les idées nouvelles du mouvement
1)
Peace and love and Flower Power
Peace and love, en français "Paix et Amour" résume bien la philosophie des Hippies car en effet ce slogan est issu de la guerre du Vietnam, "Make Love, Not War" "Faites l'amour pas la guerre" et à été repris par le courant hippie par contestation à la guerre et à la violence.
Le Flower Power, soit "Le pouvoir des fleurs" est une expression hippie issue d'une idéologie pacifique qui a pour origine le Summer of Love de 1967 à San Francisco, qui était caractérisé par le port de fleurs dans les cheveux. Le Summer of Love, est le rassemblement des jeunes à San Francisco venus du monde entier pour partager une experience sociale et faire découvrir à tous la contre-culture Hippie. Les hippies furent dès lors habituellement appelés flower children, les « enfants-fleurs ».
Ces expressions propres aux Hippies, cherchaient à traduire une opposition à la guerre et à la violence de manière générale, sans pour autant que les revendications soient toujours véritablement théorisées.
La
quête d'amour libre de la génération hippie des années 60-70 est
une partie intégrante de l'idéologie hippie : ils manifestent pour
le libre accès à la pillule contraceptive et le droit universel à
l'avortement, par exemple.
La liberté sexuelle revendiquée par les hippies est à l'époque en contradiction avec l'idéologie conservatrice américaine des autorités religieuses en majorité chrétienne (protestante). Pour les hippies, le sexe ne doit plus être un tabou, il ne doit plus être considéré comme sale, dégradant ou comme un péché.
«Faites l'amour et recommencez.»
Les rêves d'amour libres et d'une jouissance sans entraves donnent lieu à une véritable révolution sexuelle, avec notamment le rassemblement du Summer of love avec près de 100 000 personnes à san Francisco en 1967. La liberté sexuelle est ainsi un mode de communication, d'expression pour les hippies. Les hippies se dénudent et sont fiers de leurs corps, ils sont totalement décompléxés vis à vis du corps humain.
La liberté sexuelle revendiquée par les hippies est à l'époque en contradiction avec l'idéologie conservatrice américaine des autorités religieuses en majorité chrétienne (protestante). Pour les hippies, le sexe ne doit plus être un tabou, il ne doit plus être considéré comme sale, dégradant ou comme un péché.
«Faites l'amour et recommencez.»
Les rêves d'amour libres et d'une jouissance sans entraves donnent lieu à une véritable révolution sexuelle, avec notamment le rassemblement du Summer of love avec près de 100 000 personnes à san Francisco en 1967. La liberté sexuelle est ainsi un mode de communication, d'expression pour les hippies. Les hippies se dénudent et sont fiers de leurs corps, ils sont totalement décompléxés vis à vis du corps humain.
La notion de partage, une valeur très importante pour les hippies, est aussi eprimée dans la sexualité. La sexualité des hippies est parfois assimilable au libertinage. Pour eux, seule une sexualité épanouie, jouissive, permet d'échapper aux nétroses et au malheur. Ils prônent aussi une liberté sexuelle absolue, rejetant les idées puritaines et le mariage traditionnel, considéré comme une sorte d’esclavage social pour la femme. La liberté sexuelle fait partie des valeurs essentielles à l’utopie hippie. Cette liberté va s'amplifier avec la distribution de préservatifs en latex après les années 30, le traitement des maladies sexuellement transmissibles, et la diffusion de la contraception comme le stérilet qui sera inventé en 1928, et la pilule contraceptive, découverte au début des années 1950, ainsi qu’avec l’avortement qui se généralise. Même si l’acte sexuel peut encore entraîner une grossesse, les risques de transmissions de MST sont mineur, cette liberté sexuelle est appelée « Free Love »c’est-à-dire « Amour Libre ». La sexualité n’est plus uniquement perçue comme un moyen de reproduction. Les hippies ne comprenaient pas pourquoi les horreurs de la guerre étaient diffusées partout, alors que le sexe était un sujet tabou et choquait les gens. C’est pourquoi lors d’une conférence à l’Université d’Ohio aux Etats-Unis en 1963, un jeune homme a exposé le slogan anti-guerre « Make love, not war » signifiant « Faites l’amour, pas la guerre ». Ce slogan sera repris dans une chanson de John Lennon, Mind Games en 1973 ou encore celle de Bob Marley Trouble no more.
Le développement des moyens de contraception (la pillule et l'avortement) accélère le mouvement: les femmes sont libres de choisir, elles contrôlent leurs corps. Les maladies sexuellement transmissibles sont peu nombreuses, et le SIDA n'existe pas encore. Cependant, cette liberté va grandement faire établir ces maladies par la suite.
3) Le code vestimentaire
Les hippies
adoptaient un style vestimentaire simple et particulièrement
reconnaissableLe
style hippie était très réputé en matière de mode dans les
années 60. Aujourd'hui, avec un constant renouvellement des styles,
la mode hippie est revenue aux goûts du jour, mais avec une touche
beaucoup plus chic, un peu moins "négligé", notamment le
style hippie "bobo", des bourgeois-bohèmes.
Leurs vêtements, lorsqu'ils en portaient, étaient le plus souvent en lin ou en coton pour la plupart. Ils se laissaient pousser les cheveux comme l'état naturel de l'homme, et défaits pour les femmes. Cependant, de nombreux hippies portaient également des bandeaux appelés headband, au cou et aux poignets, ils portaient des bracelets et des colliers de perles et les femmes se parfumaient au patchouli. Les femmes portaient des capelines. Les vêtements relativement colorés qu'ils adoptaient étaient également choquants à l'encontre des tenues uniformisées et sombres de l'époque.
Le gilet (afghan, notamment, car le stylisme vestimentaire des hippies à cette époque avait subi l'influence de l'Orient) pour l'homme, la tunique (indienne) pour la femme et les jeans à pattes d'éléphants étaient les vêtements emblématiques de la génération hippie de l'époque. Ils étaient portés peints, brodés, cousus, couverts de coquillages, de strass, de bijoux, de fleurs.
Enfin, soit les hippies portaient de simples scandales en cuir ou des bottes pour les femmes, soit ils ne portaient ni chaussures, ni chaussettes et marchaient pieds-nus.
4)
La drogue
Lorsque l'on parle des hippies, ce qui nous vient à l'esprit c'est la consommation de drogues principalement. En fait, celle-ci faisait partie intégrante du mode de vie hippie. Les hippies favorisaient les drogues psychédéliques à l'alcool. Au début ils ne consommaient que des drogues douces telles que la marijuana, ou le haschich mais bientôt d'autres drogues plus dures firent leur apparition tel que le LSD, c'est un puissant hallucinogène chimique qui « ouvre les portes de l'esprit ». L'absorption même en quantité minime de LSD, offre au consommateur un long voyage peuplé d'hallucinations visuelles, auditives et tactiles.
le
LSD modifie complètement les perceptions sensorielles et temporelles
et peu rendre fou si la consommation devient régulière, néanmoins
certaines fois la personne peut être victime d'un « bad-trip »
c'est à dire une crise d'angoisse qui est généralement suivie par
une période d'extrême violence.
Généralement
le LSD se consomme sous forme de petits buvards que l'on place sur la
langue et que l'on ingère. Pour les hippies ces drogues faisaient
partie de leur mode de vie, et de leurs habitudes quotidiennes. Cependant, il ne faut pas toujours associer la drogue aux hippies car
il existait aussi beaucoup de hippies qui ne se droguaient pas.
B) La philosophie socio-économique du mouvement hippie
1) Le refus de la société de consommation et la protection de l'environnement
Nous
parlons ici de contre-culture, car en effet, les Hippies, aspirant à
un mode de vie autre que celui de leurs parents, tentaient de trouver
leur bonheur dans des sociétés plus traditionnelles, peut-être
plus antiques, dans lesquelles le matérialisme et le consumérisme
étaient vraiment moindres. Reprenant l'esprit de leurs
prédécesseurs, les Beatniks, les Hippies étaient perdus dans la
société contemporaine, ils ont soif de liberté, d'anticonformisme,
et pour cela, ils sont à la recherche de nouveaux horizons, tout en
voulant retrouver des valeurs plus fraternelles, plus portées sur la
Nature, ce qui aurait été impossible dans les années 1960s et
1970s; les décennies pendant lesquelles l'on commença à
s'inquiéter de la pollution et autres effets nocifs de la société
sur l'environnement. Ce fut certainement aussi une des raisons pour
lesquelles les Hippies rejetaient la société de consommation, qui
détruisait la Planète Terre, alors qu'eux la respectaient tant.
La
génération hippie cherchait à fuir la société de consommation en
mettant en avant des valeurs écologistes et égalitaires, inspirées
des philosophies orientales et primitives.
Les
hippies s’évertuant à refuser les normes de la société et de
consommation
ne
se rendaient pas compte qu’ils étaient en train de devenir des
produits de
consommation
eux même. «Vous finirez tous par crever du confort.»
Le hippie réel peut s’être documenté sur l’idéologie hippie et avoir contribué à son développement, le hippie synthétique, lui, se contente d’acheter les marchandises qu’incarnent cette idéologie. La deuxième catégorie imitait par effet de mode la première. Les productions décrivant les hippies furent des succès commerciaux, comme la comédie musicale Hair. Ainsi, les hippies étaient copiés pour leur « cool attitude ».
Le hippie réel peut s’être documenté sur l’idéologie hippie et avoir contribué à son développement, le hippie synthétique, lui, se contente d’acheter les marchandises qu’incarnent cette idéologie. La deuxième catégorie imitait par effet de mode la première. Les productions décrivant les hippies furent des succès commerciaux, comme la comédie musicale Hair. Ainsi, les hippies étaient copiés pour leur « cool attitude ».
Leur
société contre la consommation et le rejet des normes à été,
avec le temps, contredites. Même si ils affirmaient leurs besoins
d’émancipation, ils participaient à part entière dans la vie
active de l’époque. Malgré leur refus de consommer, de faire part
de la société de consommation en refusant les normes, ils
consommaient pour vivre, ils avaient comme tout le monde besoin de se
nourrir, de se
loger,
de s’habiller (même si leurs vêtements étaient fait de matières
naturelles, ils devaient bien se les procurer..) et pour leur
plaisir, avec les drogues dures ou douces. Même si, pour les hippies, le but de la
consommation de substances illicites comme celles citées
précédemment était principalement présentée comme une ouverture
sur l’esprit,
la
consommation a été de masse. Ils utilisaient aussi les « van
volkswagen hippie », qui consommaient parfois plus d'essence que
certaines voitures. Ce qui est, en sois, contraire à leurs vision des choses.
Les hippies refusant la consommation était bien obligés de
consommer pour vivre, ils ne vivaient pas dans la rue, leurs requêtes
sont donc en quelque sorte paradoxales.
2)
Une opposition au conformisme
Afin
de créer une rupture entre leurs aspirations et ce que la société
attendait d'eux, les hippies se laissaient pousser les cheveux et
avaient une pilosité importante, ils s'habillaient de manière
colorée, tout en étant indifférent à ceux à quoi ils pouvaient
bien ressembler. Nous pouvons ici parler de normes, en effet le
mouvement Hippie rejette ouvertement les normes de la société
contemporaine, et principalement celles se rattachant à la vie
active et à la définition de la famille donnée par société. Ils
créaient ainsi leurs propres normes. Ils sont artistes, afin
d'exprimer leurs maux et idées, vivent en communauté et ont des
relations amoureuses libertines. Ils peuvent ainsi être qualifiés
de "déviants", seulement le rejet des normes ne se fait
pas uniquement de façon "sociale". Ils refusent tous les
présupposés de la société et principalement l'importance des
possessions matérielles, précisément alors que les pendules sont à
l'heure des plus grands progrès technologiques. Ils considèrent ne
pas avoir besoin de grand chose de matériel pour être heureux;
ainsi, si une chose leur était vraiment indispensable, ils la
fabriquaient eux-même, ou l'empruntaient à un de leurs amis,
l'esprit de partage régnant en maître chez les hippies.
Ainsi,
les hippies, en rejetant la consommation et le chemin que la société
avait tout droit tracé pour eux, rejetaient le conformisme, le fait
que tout et tous soient semblables. Ils voient en la société de
consommation, en ce conformisme et en ce mimétisme latent, une
commercialisation de l'Humain même qui devient semblable à tous ses
semblables, "tiré d'ailleurs à plusieurs millions
d'exemplaires".
III) LES CONSEQUENCES DU MOUVEMENT HIPPIE
A) Les conséquences sociales
1)
La liberté sexuelle et homosexuelle
Le
mouvement Hippie a totalement changé le regard de la société
envers la sexualité,
A l'époque des hippies, l'homosexualité était plus considérée comme une expérimentation que comme sujet tabou. Ce qui va entre autre aider à la libération des mœurs concernant les homosexuels. C'est en 1969 que la première Gay Pride va avoir lieu à New-York. Dès lors les homosexuels vont avoir plus de facilité à affirmer leurs différences et à revendiquer leurs droits. Depuis on se bat pour que les homosexuels aient le droit de se marier dans différents pays. Bien que de nombreuses personnes se disent contre le mariage homosexuel on remarque que les homophobes sont de plus en plus mal vu par la société. Les hippies prônent aussi le naturisme qui serait une manière de « vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. » on retrouve certain idéaux hippies comme la liberté et l'écologie. Le fait de se montrer nu, montrait une certaine provocation envers le monde occidental. Dès lors des communautés naturistes se sont formées, dans lesquelles tout le monde vivait nu. Aujourd'hui certaines de ces communautés existent encore, comme le village naturiste du Cap d’Agde en France et il n'est pas rares d’apercevoir quelques nudismes au bord de la Méditerranée. Le naturisme s'est généralisé depuis. Avec le mouvement hippie, la représentation de la nudité se développe, maintenant des magazines érotiques se vendent, et des films érotiques sont projetés dans certaines salles de cinéma. L’éducation sexuelle est alors enseignée au collège. C’est la libération des mœurs. Depuis le sexe est autant exploité voir plus avec la multiplication des films pornographiques largement diffusés grâce à internet. Maintenant on juge même important de parler de sexualité avec son enfant, certains collèges et lycées font même appel à des intervenants pour expliquer les risques que les jeunes peuvent courir à cause de rapports sexuels non protégés, la sexualité n'est « presque » plus tabou.
A l'époque des hippies, l'homosexualité était plus considérée comme une expérimentation que comme sujet tabou. Ce qui va entre autre aider à la libération des mœurs concernant les homosexuels. C'est en 1969 que la première Gay Pride va avoir lieu à New-York. Dès lors les homosexuels vont avoir plus de facilité à affirmer leurs différences et à revendiquer leurs droits. Depuis on se bat pour que les homosexuels aient le droit de se marier dans différents pays. Bien que de nombreuses personnes se disent contre le mariage homosexuel on remarque que les homophobes sont de plus en plus mal vu par la société. Les hippies prônent aussi le naturisme qui serait une manière de « vivre en harmonie avec la nature, caractérisée par la pratique de la nudité en commun, ayant pour but de favoriser le respect de soi-même, le respect des autres et de l’environnement. » on retrouve certain idéaux hippies comme la liberté et l'écologie. Le fait de se montrer nu, montrait une certaine provocation envers le monde occidental. Dès lors des communautés naturistes se sont formées, dans lesquelles tout le monde vivait nu. Aujourd'hui certaines de ces communautés existent encore, comme le village naturiste du Cap d’Agde en France et il n'est pas rares d’apercevoir quelques nudismes au bord de la Méditerranée. Le naturisme s'est généralisé depuis. Avec le mouvement hippie, la représentation de la nudité se développe, maintenant des magazines érotiques se vendent, et des films érotiques sont projetés dans certaines salles de cinéma. L’éducation sexuelle est alors enseignée au collège. C’est la libération des mœurs. Depuis le sexe est autant exploité voir plus avec la multiplication des films pornographiques largement diffusés grâce à internet. Maintenant on juge même important de parler de sexualité avec son enfant, certains collèges et lycées font même appel à des intervenants pour expliquer les risques que les jeunes peuvent courir à cause de rapports sexuels non protégés, la sexualité n'est « presque » plus tabou.
A la fin
des années 60,
l'éducation est marqué par
son « interdit d'interdire », «Interdit d'interdire. La liberté commence par une interdiction : celle de nuire à la liberté d'autrui.» c'est à dire l'absence de
punition et de limite. Ainsi les relations parents/enfants sont
basées exclusivement sur la confiance et le laisser faire. A
l'école, les grandes études ne sont plus réservées aux classes
exclusivement bourgeoises et aisées,
mais désormais aux classes populaires et défavorisées. Pour les hippies qui étaient
contre le favoritisme et le conformisme, il ne fallait pas donner des
notes pour ne pas traumatiser l'élève qui devait se montrer égal
au professeur. Il ne voulait pas de compétition à l'école. Les élèves devaient être considérés comme de grandes personnes
à part entière. Aussi ce fut le début des classes mixtes
garçons/filles avec un enseignement commun. Le mouvement hippie a donc permis l'évolution des mentalités face à l'éducation.
La
religion hippie était principalement basée sur la philosophie
Orientale.
En
général les hippies n’avaient pas vraiment de pratiques
religieuses. Beaucoup d'entre eux étaient en quête de spiritualité,
mélangeant différentes sortes de religions comme le bouddhisme,
l'hindouisme ou encore le taïoïsme. Les seules pratiques qu'on
pouvait constater chez les hippies étaient celles de la méditation.
De
nos jours l’esprit zen est largement exploité, les hippie ont su
l'introduire dans le monde occidental alors qu'avant il n'était
exclusivement pratiqué qu'en Orient. Par exemple aux Etats-Unis
comme en Europe il est fréquent de retrouver des adultes pratiquant
la méditation sous forme de cours de relaxation comme le Yoga qui
développe la spiritualité indienne.
B)
Les conséquences économiques
1)
La consommation
Les
Hippies étaient contre la société matérialiste et
ne voulaient pas se plier à certaines voies toutes tracées comme
faire des études, travailler pour toucher un salaire, se marier...
Ils voulaient être indépendants avant
tout. Au jours d'aujourd'hui, le rejet de la société de
consommation est sous une autre forme de rejet nommé
la décroissance.
Des campagnes sont organisées et son caractérisées par:
- être moins attaché à la télévision, à l'automobile et au téléphone portable, être moins dépendant des biens technologiques derniers cris,
- refuser de prendre l'avion, et utiliser des moyens moins sophistiqués pour voyager,
- boycotter la grande distribution,
- manger peu de viande, et consommer avec moins de quantité,
- consommer local avec le commerce équitable
Donc
même aujourd'hui certaines personnes prônent ce
rejet, notamment avec le végétarisme, le
semi-végétarisme et le bio, qui sont aujourd'hui très
répandus.
2)
L'environnement
En
matière d'écologie, la lutte dans la protection de l'environnement
est devenue politique au cours des années hippies. Ceux-ci y étant
très attachés d'ailleurs. En 1970, des décisions sont prises aux
États-Unis avec le désir de réduire la pollution causée par
l'automobile et un festival « Jour de la Terre » est
organisé à Washington et à New-York.
Aujourd'hui,
l'écologie est devenue une partie importante de notre société avec
la mobilisation de la politique avec les partis écologiques et aussi
l'apparition de produits dit « bio » et des marques par
exemple vestimentaires qui s'engagent à utiliser des matières qui
respectent l'environnement et les animaux comme par exemple la marque
"Desigual". De plus, l'organisation Greenpeace de
défense de l'environnement est née à la suite de ce mouvement.
Elle continue aujourd'hui à défendre les valeurs écologiques des
hippies.
C) Les conséquences culturelles
2) Le voyage
Les
multiples voyages et mouvements de groupe de l'époque hippie
ont
montré que le voyage était quelque chose d'accessible à tout le
monde.
Le
voyage de masse va se développer. Certes, il ne s'agit plus
aujourd'hui
de
la même façon de voyager qu'à l'époque hippie.
Les moyens de transport ont évolué et changé mais les destinations
sont restées les mêmes. L'Inde
par exemple est une destination touristique en constante
augmentation.
Les hippies ont ouverts des horizons nouveaux
à une partie de la jeunesse occidentale encore largement
sédentaire. De
plus, leur mode de voyage par bus, par stop ou par train dans des
pays où le coût de
la vie était souvent infiniment moindre qu'en Europe ou aux Etats
–Unis rendait les voyages
lointains soudain accessibles à une population bien plus large que
l'élite fortunée à laquelle
ils étaient réservés jusqu'alors.
Ainsi, dans le sillage des hippies, et profitant du rapide essors des
transports aériens, les agences de voyages ont pu proposer à une nouvelle clientèle des
vols à prix relativement
modestes.
C’est
pourquoi ils aimaient voyager. Le voyage se faisait fréquemment par
bus ou en auto-stop. Il était d’usage de fuir la société
capitaliste française en allant découvrir une culture différente
dans les pays pauvres et à très ancienne culture d’Asie, comme
l’Inde, le Népal ou le Pakistan, afin de se ressourcer et d’aller
à la recherche de la vérité. Certains, moins aventuriers, feront
le choix de la Hollande, notamment d'Amsterdam, précurseur en
matière de liberté des moeurs et de politique environnementale. Ces
voyages étaient décris comme la métaphore d'un parcours
initiatique qui suppose l'idée de paradis et de quête, et décrit
une forme de cheminement spirituel.
VI) l'Héritage et les influences sur le monde d'aujourd'hui
A) l'Héritage culturel
C'est
à travers la mode que les hippies pouvaient exprimer leur
personnalité et leur différence. Cette mode avait des critères et
ne s'adaptait pas à tout le monde. Des vêtements très colorés,
fleuris et accompagnés de franges sont requis. Avec une coiffure aux
cheveux longs, avec des tresses et le « Headband » (un
bandeau). Ils possédaient des bracelets en tout genres, des
sautoirs, beaucoup de boucles d'oreilles pour accentuer le style, et
ils portaient généralement des spartiates, des sandales, des sabots
ou des petites bottines ; avec pour accessoire une besace en
guise de sac. À présent, par saison, il arrive que des stylistes
retravaillent le genre vestimentaire des hippies, surtout le
jean. Certains
styles de vêtements hippies restent encore très populaires chez les
jeunes. La
mode a gardée les vêtements de style oriental (sarouel, gilets
brodés de sequins, spartiates). Des marques de vêtements "chics"
ont redessiné les vêtements de base que portaient les hippies pour
en faire des produits chics, voire de luxe, comme par exemple les
robes à fleurs. Nous pouvons retrouver des pièces mode des années
60 dans les friperies actuelles où l'on peut dénicher de petits
trésors des années Hippie. Certaines marques, parfois peut connus
continuent de perpétuer ce rapport écologique face à la mode,
comme par exemple "Hippy Market" une friperie reconnue pour son tri à la fois écologique et qualitatif. De plus
on discerne maintenant un style vestimentaire appelé
"hippie chic" ou encore "bobo" qui peuvent être
à la fois porté par effet de mode, mais aussi montrer une véritable
appartenance plus ou moins importante aux valeurs hippies.
2)
La littérature et le cinéma
Le
mouvement hippie voit émerger de grands auteurs non-conventionnels,
contestataires et provocateurs telle-que Allen Ginsberg, William
Burroughs ou encore Jack Kerouac qui marqua le mouvement grâce au
roman On the road roman fondateur du
mouvement.
Les
bandes-dessinées de Robert Crumb ont nourri la pensée et
l'imaginaire américain des années 60 et elles ont considérablement
influencé les générations suivantes. De grands poètes tel que
Walt Whitman firent aussi leur apparition en écrivant des poèmes
aux idées libertines et anarchistes. Ils rêvaient d'un monde
utopique, sans aucune autorités, ni barrières hormis celles de
l'esprit, ils écrivaient la plupart du temps sous l'effet de
drogues. On les appelle les poètes de la beat generation, ils
étaient donc plus beatniks que hippies.
Comme tous les films Road trip, Into The Wild fait référence à la culture de la fin des années 60 c'est à dire au mouvemen Hippie: un voyage à travers l'Amérique. Le rejet de la société est présente dans ce film. Christopher fuie sa famille, l'hypocrisie de ses parents (il apprend que son père a une autre épouse, un autre fils, qu'il n'est pas marié avec leur mère, que ses parents lui ont menti) et la société de consommation (après avoir obtenu son diplôme, il fait don de ses économies à une association humanitaire, et brûle ses cartes de crédit). Désormais Christopher se fait appeler Alexander Supertramp, il va faire le bien autour de lui lors de rencontres sur la route (réconcilier un couple de hippies, tenir compagnie à un vieil homme seul au monde). Le protagoniste sort de sa zone de confort, pour se libérer de son fardeau, oublier les hypocrisies, les mensonges qui le minent en s'aventurant dans la nature et dans son authenticité, mis à nu, libre et il marche seul vers l'inconnu.
Pour le cinéma, Into The Wild est l'adaptation de la réelle histoire de Christopher McCandless influencé par le mouvement Beat mais bien plus tard, dans les années 1990.
Comme tous les films Road trip, Into The Wild fait référence à la culture de la fin des années 60 c'est à dire au mouvemen Hippie: un voyage à travers l'Amérique. Le rejet de la société est présente dans ce film. Christopher fuie sa famille, l'hypocrisie de ses parents (il apprend que son père a une autre épouse, un autre fils, qu'il n'est pas marié avec leur mère, que ses parents lui ont menti) et la société de consommation (après avoir obtenu son diplôme, il fait don de ses économies à une association humanitaire, et brûle ses cartes de crédit). Désormais Christopher se fait appeler Alexander Supertramp, il va faire le bien autour de lui lors de rencontres sur la route (réconcilier un couple de hippies, tenir compagnie à un vieil homme seul au monde). Le protagoniste sort de sa zone de confort, pour se libérer de son fardeau, oublier les hypocrisies, les mensonges qui le minent en s'aventurant dans la nature et dans son authenticité, mis à nu, libre et il marche seul vers l'inconnu.
Nous pouvons comparer ce film avec On the Road de Kerouac adapté également au cinéma.
3) La musique
La
musique a été au cœur du mouvement hippie et très importante au
sain de celui-ci. Grâce à eux, elle se retrouve très diversifiée.
En effet, le mouvement hippy est une période d'expérimentation, où
se rencontrent différents genres musicaux ou de là naissent des
musiques très personnelles. Plusieurs
styles de musiques sont devenus plus important à l'issue de ce
mouvement comme le blues, le jazz, le flamenco, les musiques rock et
folk, indienne et orientale. De plus, les grands noms de la musique
de cette période : Jimi Hendrix, Les. Rolling Stones, Bob Dylan, Les Beatles écrivaient des textes plus médiatifs
et engagés. Il y eu aussi des festivals organisés, et Woodstock
étant le plus connus. La critique de la société était faite à
travers des comédies musicales, comme « Hair », sortie
en 1968 et qui a été censurée, jugée trop pornographique à
l'époque.
Aujourd'hui
les noms des plus grands de la musique comme Janis Joplin, Bob Dylan
ou bien The Beatles sont connus et reconnus dans le monde entier et
par toute les générations. En effet, les idéaux hippies continuent
de se transmettre par les chansons, interprétées par ces chanteurs
issus de ce mouvement. Une des plus célèbre est « Imagine »
de John Lennon (1970), et elle illustre parfaitement l'idéal prôné
par les hippies.
Les
idéaux hippies continuent de se transmettre par les chansons,
interprétés par ces chanteurs issus de ce mouvement.C'est le cas de
la célèbre chanson de John Lennon, Imagine, où il chante en 1970 :
Imagine
there's no countries, It isnt hard to do, Nothing to kill or die for,
And No religion too, Imagine all the people living life in peace...
You may say I'm a dreamer But I'm not the only one I hope someday
you'll join us And the world will live as one.
Imaginez
qu'il n'y a aucun pays, Ce n'est pas dur à faire, Aucune cause pour
laquelle tuer ou mourir, Aucune religion non plus, Imaginez tous les
gens, Vivant leurs vies dans la paix... Vous pouvez dire que je suis
un rêveur, Mais je ne suis pas le seul, J'espère qu'un jour vous
nous rejoindrez, Et que le monde vivra uni.
4) L'art psychédélique
Par
rapport à l'art, le psychédélisme est une partie intégrante et
singulière du mouvement. C'est un mouvement de contre-culture apparu
dans les années 60, donc en parallèle au mouvement hippie.
L'ambiance psychédélique consiste à flirter en écoutant de la
bonne musique, et surtout à ''s'éclater'', c'est-à-dire prendre de
la drogue tel que la LSD et les champignons hallucinogènes. Pour eux
cela représentait "une tentative d'élévation au-dessus du
réel, pour aboutir à un degré supérieur de conscience".
C'est donc un mouvement qui se base sur les effets visuels. Par
ailleurs, à l'époque, on trouvait cet art dans des BD, dans le
cinéma, la littérature et la musique. Aujourd'hui, il est
principalement utilisé pour des pubs et des pochettes de disques. Ce
n'est pas un mouvement qui a tant marqué les esprits.
B) Les influences sur la société d'aujourd'hui
1)
De jeunes admirateurs et de nouveaux hippies
Certains
jeunes d'aujourd'hui reprennent ce mode de vie (drogue, musique), ce style
vestimentaire ou encore ces idéologies. Il
existe également de nouvelles célébrités souvent peu connus qui
incarne le mouvement hippie et ces valeurs, comme par exemple le
chanteur Angus Stone et sa compagne Isabel Lucas, tout deux
australiens. C'est un couple engagé pour défendre les valeurs
hippie, notamment au niveau de l'environnement ainsi que la
protection des animaux. Par exemple, Isabel Lucas est l'une des rares
actrices a ne pas avoir de stylisme, elle se procure des vêtements
vintage quasiment tout le temps.
Angus
Stone a d'ailleurs fait une vidéo avec sa petite amie Isabel Lucas
appelé "Coral Sea Love" pour sensibiliser les gens sur la
protection de la mer et des coraux d'Australie.
Le
clip a été realisé pour la Journée mondiale des océans le 8
Juin. Le couple défend l'organisme protectourcoralsea.org.au
d'Australie.
Angus Stone, lui, est un chanteur de style musical folk indé qui reprend le même style musical des années 60 qui caractérisait la musique hippie, qui compose ces chansons un peu partout dans le monde, notamment en Australie et en Inde, il est végétarien et son look hippie est facilement reconnaissable par sa pilosité et sa baba cool attitude.
2) Ce que les gens savent..
Bonjour,
RépondreSupprimerJe m'appelle Noémie et je fais cette année mon TPE sur le mouvement hippie.
J'ai jeté un coup d'oeil à votre site que j'ai trouvé très intéressant!
J'aurais quelques questions à vous poser, pourriez-vous me contacter à l'adresse suivante s'il vous plait : n.jerome19@ejm.org
Merci beaucoup.
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